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FOI BAHA'IE ET LANGUE INTERNATIONALE
 
 

Indications dans les Écrits Baha'is

Baha'u'llah
'Abdu'l-Baha Abbas
Shoghi Effendi Rabbani
Maison Universelle de Justice.
Proposition Baha'ie à l'O.N.U. pour une langue Internationale

Les baha'is soutiennent et font progresser par divers moyens les efforts pour réaliser l'introduction d'une langue auxiliaire internationale. Une partie significative de ces actions est constituée par celles réalisées dans le cadre du mouvement en faveur de la langue Internationale Espéranto.

Les baha'is se basent pour cela sur les déclarations des trois figures centrales du Baha'isme, que sont Baha'u'llah, 'Abdu'l-Baha et Shoghi Effendi, ainsi que sur les éclaircissements de l'actuelle institution directrice, la Maison Universelle de Justice.

Voici dans leur traduction française quelques uns des plus importants passages sur ce thème : 



Extraits des Écrits de Baha'u'llah

Kitab-i-Aqdas (Le Livre le Plus Saint), verset 189 : "Ô membres des parlements du monde ! Choisissez une seule langue pour l’usage de tous sur la terre et, de même, adoptez une écriture commune. Dieu, en vérité, vous a rendu évident ce qui vous profitera et vous rendra indépendants des autres. Il est vraiment le Très-Généreux, l’Omniscient, l’Informé. Ceci sera la cause de l’unité, si vous pouviez le comprendre. Nous avons désigné deux signes pour la maturité de la race humaine : le premier, qui est la fondation la plus solide, Nous l’avons inscrit dans d’autres Tablettes, alors que le second a été révélé dans ce Livre merveilleux."

Kitab-i-Aqdas (Le Livre le Plus Saint), note 193 : Baha'u'llah enjoint l'adoption d'une langue et d'une écriture universelles. Ses écrits envisagent un processus en deux étapes. La première étape doit consister en la sélection d'une langue existante, ou d'une langue inventée, qui sera alors enseignée dans toutes les écoles du monde comme langue auxiliaire aux langues maternelles. Les gouverne- ments du monde, par l'intermédiaire de leurs parlements, sont invités à effectuer cette promulgation capitale. La seconde étape, dans un avenir lointain, serait l'adoption finale d'une seule langue et d'une écriture commune à tous les habitants de la terre.

Kitab-i-Aqdas (Le Livre le Plus saint), note 194 : Le premier signe de la maturité de la race humaine dont il est question dans les écrits de Bahá’u’lláh (verset 189 du Kitab-i-Aqdas), est l’émergence d’une science décrite comme cette “philosophie divine” qui comprendra la découverte d’une approche radicalement différente de la transmutation des éléments. C’est là une indication des splendeurs du développement prodigieux de la connaissance dans l’avenir. En ce qui concerne le “second” signe, dont Bahá’u’lláh indique qu’il a été révélé dans le Kitáb-i-Aqdas, Shoghí Effendí déclare que Bahá’u’lláh “...dans son Plus Saint Livre, a enjoint le choix d’une seule langue et l’adoption d’une écriture commune destinées à être utilisées par tous les habitants de la terre, une injonction qui, lorsqu’elle sera respectée devrait, comme il l’affirme lui-même dans ce Livre, être l’un des signes de la maturité de la race humaine”.

Extrait de la Tablette Bisharat (Les Bonnes Nouvelles) : "La troisième bonne nouvelle concerne l’étude des langues. Ce décret a coulé autrefois de la plume du Très-Haut : Il appartient aux souverains du monde - puisse Dieu les assister - ou aux ministres de la terre de se consulter et d’adopter une des langues existantes ou une nouvelle qui serait enseignée aux enfants dans les écoles du monde entier ; il en serait de même pour l’écriture. Ainsi la terre entière pourra être considérée comme un seul pays. Heureux soit celui qui entend son appel et observe ce que Dieu, le Seigneur du trône puissant, lui ordonne."

Extrait de la Tablette Ishrarat (Splendeur) : "La sixième Ishráq est l’union et l’harmonie entre les enfants des hommes. Depuis le début des temps, la lumière de l’unité a répandu son rayonnement divin sur le monde, et le meilleur moyen de promouvoir cette unité est, pour les peuples du monde, de comprendre leurs écrits et leurs discours mutuels. Dans de précédentes épîtres, Nous avons enjoint aux administrateurs de la Maison de justice soit de choisir une langue parmi celles qui existent déjà, soit d’en adopter une nouvelle et, de la même façon, de sélectionner une écriture commune, qui seraient toutes deux enseignées dans toutes les écoles du monde. Ainsi la terre sera considérée comme un seul pays et une seule patrie. Le fruit le plus glorieux de l’arbre de la connaissance est cette parole exaltée : D’un seul arbre vous êtes tous les fruits, et d’une seule branche les feuilles. Que l'homme ne se fasse pas gloire d’aimer son pays, mais qu’il se glorifie plutôt d’aimer ses semblables. A ce sujet, Nous avons révélé précédemment ce qui constitue la voie de la reconstruction du monde et de l’unité des nations. Bénis sont ceux qui y parviennent. Bénis sont ceux qui agissent en consé- quence."

Extrait de Lawh-i-Maqsud : "De même Il dit : Parmi les choses qui mènent à l’unité et à la concorde et qui feront que la terre entière sera considérée comme un seul pays, il y a la réduction des diverses langues à une seule et, de la même façon, la limitation des alphabets utilisés dans le monde à un seul. Il incombe à toutes les nations de nommer des hommes doués de compréhension et d’érudition pour convoquer une assemblée et, par une consultation commune, de choisir une langue parmi les diverses langues existantes ou d’en créer une nouvelle qui serait enseignée aux enfants dans toutes les écoles du monde. Le jour approche où tous les peuples du monde auront adopté une seule langue universelle et un seul alphabet commun. Lorsque cela sera réalisé, quelle que soit la ville où un homme se rendra, ce sera comme s’il pénétrait dans sa propre demeure. Ces choses sont obligatoires et absolument essentielles. Il incombe à chaque homme d’intuition et de compréhension de s’efforcer de traduire en réalité et en actes ce qui a été écrit."

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Extraits des Écrits de 'Abdu'l-Baha

Extrait d'un discours de 'Abdu'l-Baha lors d’un banquet espérantiste à Paris (France) en février 1913  cité dans "Baha'u'llah et l'ère nouvelle" p. 176-177 :

“Aujourd’hui, une des principales causes de malentendus en Europe est la diversité des langues. On dit : cet homme est allemand, cet autre est italien ; puis on rencontre également un anglais et un français. Bien qu’ils appartiennent au seul genre humain, ils restent séparés à cause de la différence de langue qui dresse une véritable barrière entre eux. Si une langue universelle auxiliaire était en usage, ils se trouveraient tous unis.

“Sa Sainteté Bahá’u’lláh prévoyait une langue universelle il y a plus de quarante ans. Il disait que tant qu’une langue internationale ne serait pas adoptée, l’union complète entre les diverses parties du monde ne saurait se réaliser, car les malentendus empêchent les hommes de s’associer. Seul une langue auxiliaire universelle pourra les écarter.

“En général, l’Orient est peu informé des événements de l’Occident et l’occasion se présente rarement aux Occidentaux de sympathiser avec les Orientaux ;  les pensées, de part et d’autre, restent comme confinées dans un coffret ; la langue universelle sera la clé qui ouvrira ce coffret. Si une langue com- mune était adoptée partout, les livres rédigés dans les langues occidentales pourraient aisément être traduits dans cette langue et les Orientaux en prendraient connaissance. De même, les livres de l’Orient pourraient être traduits dans cette même langue au profit des peuples occidentaux. Le meilleur moyen d’unir l’Occident et l’Orient est de créer une langue commune. C’est elle qui fera du monde entier un seul tout ; elle sera le plus puissant facteur de progrès humain, faisant flotter l’étendard de l’unité partout dans le monde, fondant l’univers en une communauté de peuples, unissant les enfants des hommes par des liens d’amour, en un mot, elle instaurera la fraternité entre les diverses races.

“Louons Dieu pour cette invention du Dr. Zamenhof : l’espéranto. Cette langue possède en puis- sance toutes les qualités pour devenir un moyen de communication international entre les peuples. Nous devrons tous être reconnaissants à Zamenhof pour son noble effort ; il a bien servi l’Humanité.

“Par la persévérance infatigable, le dévouement et l’abnégation des fervents de l’espéranto, cette langue pourra devenir universelle. Aussi devons-nous tous l’apprendre et la répandre autant que possible afin que, graduellement, elle soit reconnue, acceptée par tous les états et gouvernements du monde et inscrite au programme de toutes les écoles publiques. J’espère que l’espéranto sera adopté comme langue officielle dans toutes les conférences et les congrès internationaux, afin que chacun n’ait besoin de connaître que deux langues : la sienne et la langue auxiliaire. Alors, l’union parfaite entre les peuples du monde sera établie. Considérez combien il est difficile aujourd’hui de commu- niquer avec les différentes nations. On peut apprendre cinquante langues et voyager quand même dans un pays qui en parle une autre. Aussi j’espère que vous ferez tout ce qui est en votre pouvoir pour que l’espéranto se répande largement.”

‘Abdu’l-Bahá lui-même a dit : “Le dévouement et le travail qui ont été fournis pour l’espéranto ne seront pas perdus, mais une personne seule ne peut construire une langue universelle.” (‘Abdu’l-Bahá in London, p. 95)

Extrait des Tablettes de 'Abdu'l-Baha, vol 3, p. 596 et 692 : Mais en ce qui concerne la langue universelle : avant peu, des débats scientifiques significatifs concernant cette affaire s'élèveront entre hommes instruits et intelligents et conduiront au résultat désiré.

Vous avez écrit au sujet de la langue Espéranto. Cette langue se répandra et s'universalisera jusqu'à un certain point, mais une langue plus complète qu'elle, ou la même langue avec quelques modifica- tions et changements sera adoptée ensuite et deviendra universelle. J'espère que le Dr Zamenhof sera assisté par l'invisible confirmation et rendra un grand service à l'humanité.

'Abdu'l-Baha dans "Star of the West", vol 11, p.10-11 : Pour procurer une intercompréhension complète entre tous les peuples, une langue auxiliaire universelle sera adoptée et deux langues seront enseignées à l'avenir dans les écoles - la langue maternelle et cette langue auxiliaire internationale, qui sera une des langues existantes ou une nouvelle langue construite à partir des mots de toutes les autres. Cette affaire sera tranchée par un conseil réuni dans ce but et repré- sentant toutes les tribus et toutes les nations.

Extrait d'un discours de 'Abdu'-Baha devant des espérantiste à Stuttgart (Allemagne) le 5 avril 1913
rapporté en Espéranto dans "La Nova Tago" (VI, 2 1930/31 p.17-20) et dans la "BELmonda Letero" n° 57 p.3-4 :

Les nations modernes ont entre elles beaucoup de guerres et de conflits, dont les causes viennent le plus souvent d'une incompréhension due à la diversité de langage. De cela est née l'idée de la langue internationale. L'effet de celle-ci serait plus fort qu'un sentiment patriotique ou racial. Baha'u'llah, qui apparut en Orient, déclara qu'il est nécessaire de rechercher l'unité linguistique pour que cette langue auxiliaire internationale devienne le plus fort des liens entre les diverses nations en faisant disparaître l'incompréhension entre les peuples... C'est pourquoi la meilleure solution est de fonder une langue auxiliaire utilisable par tous les peuples.

Le docteur Zamenhof est la fondateur d'une telle langue...

Comme serait belle et admirable la compréhension mutuelle grâce à une seule langue. L'Orient et l'Occident pourraient alors s'unir et nous serions quasiment comme une seule nation.

C'est pourquoi nous devons tous propager l'Espéranto, pour que survienne une grande amitié entre les hommes... Nous devons travailler et nous occuper à faire de cette langue-ci une partie de l'enseignement dans toutes les écoles publiques. C'est un devoir absolu pour chaque homme de cette époque d'accélérer l'apprentissage de la langue auxiliaire universelle. Car cette langue sera le remède pour réhausser la paix et la fraternité entre tous.

Extrait d'un discours de 'Abdu'l-Baha devant des espérantistes à Edimbourg le 7 janvier 1913, apparut dans "Star of the West" (vol 11, n° 18 de février 1921, p. 299-306) et reproduit en Espéranto dans la "BELmonda Letero" n° 59 p.4-5 : "Eh bien, loué soit Dieu ! Cette langue-ci, l'Espéranto, a été inventée. C'est un des dons spéciaux de ce siècle éblouissant : une des plus grandes entreprises de cette grande époque. Auparavant, l'humanité avait échoué à réaliser une telle invention. Cette unification des langues ne vint pratiquement jamais à l'esprit des penseurs des siècles passés ; et c'était vraiment une impossibilité à ces époques, car il n'existait pas alors de liberté d'aller et venir, ni aucune sorte de commerce ou de circulation entre les différents pays. Mais maintenant,  à une époque où les moyens de communication et de transport se sont beaucoup développés, il est absolument nécessaire, et c'est possible, de mettre en pratique l'usage d'une langue internationale. Sa Sainteté Baha'u'llah a écrit il y a de nombreuses années un livre intitulé "Le Livre le Plus saint", dont un des principes fondamentaux est qu'une langue auxiliaire doit être inventée ; et Il explique tout le bien et le profit qu'on tirera d'un tel outil. Eh bien, remercions le Seigneur pour la création de cette langue Espéranto. Nous ordonnons à tous le baha'is en Orient d'étudier très soigneusement cette langue, et elle se répandra en peu de temps à travers tout l'Orient. Je vous prie aussi, espérantistes et non- espérantistes, de vous occuper énergiquement de la propagation de cette langue, car elle accélérera la venue de ce Jour, ce Jour de mille ans que prédirent prophètes et visionnaires, ce Jour dans lequel, comme il est dit, le loup et l'agneau boiront à la même fontaine, le lion et le cerf paîtront sur le même pâturage... Notre espoir est donc que la langue Espéranto se répande en peu de temps à travers le monde entier, pour que tous les peuples puissent vivre ensemble dans l'esprit d'amour et d'amitié."

Extrait de la retranscription d'une discussion entre 'Abdu'l-Baha et deux dames américaines, qui eut lieu le 20 janvier 1910 dans la maison du maître à Haïfa et publiée dans les gazettes baha'ies "Sonne de Warheit" (1930, Vol 10, p.4) et "La Nova Tago" (VII année, juillet 1931, n°1). Ce texte a été reproduit en Espéranto dans la "BELmonda Letero" n° 52 p.4-5 : "Le soin apporté à sa propre langue est un service rendu à ses compatriotes, l'étude et l'utilisation d'une langue universelle, comme par exemple l'Espéranto, est un service rendu à l'humanité. La langue maternelle est comme l'air du foyer, dont nous avons besoin pour vivre et mourir, qui nous enveloppe du berceau au tombeau, qui est et reste notre bien le plus personnel. La langue universelle est comparable à un pont vers le reste du monde, au véhicule à vapeur et à l'aéronef pour transporter hommes et marchandises ...Ho, mes amies d'Occident : la langue maternelle est et sera toujours de plein droit la maîtresse dans la maison de la nationalité, et la langue universelle n'aura toujours que le droit d'être la servante obéissante et utile à sa maîtresse."

Extrait d'une entrevue entre 'Abdu'l-Baha et l'éminent espérantiste Pr. Théophile Cart, le 15 février 1913, rapportée dans son livre "Vortoj de Profesoro Th. Cart" (éditions "Esperantista Vocho", Jaslo, Pologne - 1927, p. 188-120) et reproduite en Espéranto dans la BELmonda Letero n° 55 p.4 :

Question du Pr. Cart : "Est-ce que les orientaux apprendront facilement l'Espéranto ?"
Réponse de 'Abdu'l-Baha : "Oui, Ils apprennent suffisamment rapidement l'anglais ou le français, pourquoi donc éprouveraient-ils de grandes difficultés avec l'Espéranto, qui est beaucoup plus facile?

Question du Pr. Cart : "Pensez-vous que les baha'is apprendront de bon coeur notre langue selon vos conseils ?"
Réponse de 'Abdu'l-Baha : "Oui, Cela ne peut naturellement pas être pour eux la chose principale. Mais parce qu'ils comprendront l'importance d'une langue commune pour la réalisation de notre idéal, ils obéiront certainement avec joie à mon injonction et travailleront à la diffusion de l'Espéranto non seulement en Orient, mais aussi aux États Unis d'Amérique, où nos disciples sont très nombreux."
 

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Extraits des Écrits du Gardien Shoghi Effendi Rabbani

Directives of the Guardian (Wilmette III, Baha'i Publishing Trust, p. 39) : "En ce qui concerne la question de la langue Internationale...Nous, les baha'is, sommes très désireux que l'adoption d'une langue auxiliaire universelle soit la plus rapide possible ; nous ne sommes cependant pas les protagonistes d'une quelconque langue en particulier pour remplir ce rôle. Si les gouvernements du monde se mettent d'accord sur une langue existante ou sur une nouvelle langue, planifiée, pour l'usage internationale, nous la soutiendrons de tout coeur, car nous désirons voir le plus vite possible la réalisation de ce pas sur la voie de l'unification de l'humanité."

Salutations de Shoghi Effendi au XIX° Congrès Universel d'Espéranto (Dantzig, pologne, 1927) :
Dans "La Nova Tago" (n° III/3 22 septembre 1927, p.32-33) et la "BELmonda Letero" n°61 p. 5
Le texte original en anglais fut publié dans "The baha'i World" (vol 2, 1926-28, p.269)

De Haïfa, Palestine, le 17 avril 1927, aux délégués et amis présents au XIX° Congrès Universel d'Espéranto

Mes chers compagnons au service de l'humanité : A l'occasion de l'ouverture du XIX° Congrès Universel d'Espéranto, je me réjouis beaucoup de vous transmettre mes voeux les plus cordiaux pour le plein succès de votre grand travail en faveur du progrès de l'humanité.

Il vous intéressera de savoir, j'en suis certain, que selon les exhortations répétées et appuyées de 'Abdu'l-Baha, ses nombreux adeptes s'occupent avec enthousiasme d'étudier l'Espéranto, pour l'avenir duquel ils ont les plus grands espoirs. Ces adeptes sont présents même dans les plus lointains villages et maisonnettes de Perse, où la lumière de la civilisation occidentale n'a qu'à peine  pénétré jusqu'à aujourd'hui, et ils sont aussi présents dans d'autres pays à travers tout l'Orient.

J'exprime les sentiments d'innombrables baha'is du monde entier en vous présentant par cette lettre l'expression cordiale de nos voeux sincères et de nos ferventes prières pour le succès de vos travaux et pour la réalisation de votre noble but.

Fidèlement vôtre. Shoghi

Salutations de Shoghi Effendi au XX° Congrès Universel d'Espéranto (Anvers, Belgique, 1928) :
L'original en anglais fut publié dans "Star of the West" (Vol 19, n° 8, novembre 1928) et la traduction en Espéranto apparut dans la "BELmonda Letero" n° 61 p.5

A l'occasion de l'ouverture du vingtième Congrès Universel d'Espéranto, je souhaite reconfirmer, au nom des baha'is d'Orient et d'Occident, les sentiments de bonne volonté, de camaraderie et d'affectueuse sympathie qui animent les adeptes de Baha'u'llah face au travail dans lequel vous vous êtes engagés avec tant de noblesse et de dévouement.

Je peux vous assurer que les membres de la communauté mondiale baha'ie suivent avec un intérêt croissant et un authentique espoir  le progrès de vos travaux, et sentent que par vos nobles efforts vous faites progresser un des principes majeurs proclamés par Baha'u'llah.

Ils partagent avec vous le fervent espoir que, dans les jours à venir, des liens plus intimes d'amitié et de camaraderie uniront les espérantistes du monde à notre Foi bien-aimée, et que l'établissement et le bonne tenue d'intimes relations entre les baha'is et les espérantistes feront leurs preuves pour conduire l'humanité à un meilleur état.

Puisse le Tout-Puissant guider et bénir vos délibérations et vous assister de Sa grâce pour conduire les divers peuples et nations d'un monde douloureusement affligé à une compréhension mutuelle plus intime et à une communion.

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Extraits de Écrits de la Maison Universelle de Justice

Lettre de la Maison Universelle de Justice du 17 septembre 1986 aux Assemblées Spirituelles Nationales d'Europe, au Centre International d'Enseignement, à tous les Conseillers Continentaux, aux Assemblées Spirituelles Nationales d'Australie, du Canada, de Nouvelle-Zélande et des U.S.A., ainsi qu'à la Ligue Baha'ie Espérantiste :

Chers amis baha'is, sont parvenus au Centre Mondial des rapports inspirés sur le succès du Congrès Universel d'Espéranto à Pékin (Chine), et sur la participation à celui-ci de membres de la Ligue Baha'ie Espérantiste. Le prochain congrès se tiendra à Varsovie, la capitale de la Pologne et le foyer de Louis Zamenhof, inventeur de l'Espéranto, dont la fille Lidia fut une adepte tellement dévouée de Baha'u'llah.

Nous pensons que, dans le cadre de leurs démarches pour la paix, les baha'is d'Europe agiraient
bien s'ils intensifiaient leur collaboration avec le Mouvement Espérantiste, et nous encourageons les
baha'is désirants agir sur ce terrain, à apprendre l'Espéranto et à participer activement aux activités de ce Mouvement. Bien que 'Abdu'l-Baha et Shoghi Effendi ont tous les deux dit clairement qu'il n'est en aucune manière certain que l'Espéranto sera finalement choisi pour être la langue auxiliaire internationale du monde, 'Abdu'l-Baha a cependant, comme vous le savez, encouragé les amis d'Orient et d'Occident à l'apprendre, comme un premier pas concret en avant dans la proclamation du concept d'adoption d'une langue auxiliaire internationale, afin de briser les obstacles à la compré- hension entre les peuples.

Les adeptes de Baha'u'llah collaborent avec de nombreuses et diverses associations et person- nalités à l'avancement de projets pour l'évolution économique et sociale et dans le but d'établir la paix mondiale. C'est pourquoi il serait bon que quelques uns d'entre eux, comprenant l'importance
de la chose, collaborent activement avec les espérantistes, qui, comme ils le constateront, partagent
beaucoup de leurs idéaux.

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Proposition Baha'ie à l'ONU pour une Langue Internationale

En octobre 1995, la Communauté Baha'ie Internationale (Organisation Non Gouvernementale représentant l'ensemble des baha'is du monde) a publié sous le titre "Turning Point for All Nations" (Tournant pour les Nations) un document dont le sous-titre est : "Déclaration de la Communauté Baha'ie Internationale à l'occasion des 50 ans des Nations Unies". Cette déclaration est en même temps une étude en profondeur de la situation de l'O.N.U. et un ensemble de propositions pour la faire évoluer. Parmi les propositions pour "Définir le rôle de l'O.N.U. au sein du nouvel ordre international en devenir" est faite aussi en particulier une proposition en ce qui concerne une langue auxiliaire internationale. Ce qu'il est possible de lire ici doit probablement être considéré comme l'opinion actuelle officielle de la communauté baha'ie sur ce sujet. Voici le paragraphe III A.4 concer- nant "L'obligation à une langue auxiliaire universelle et à une écriture commune" :

"Pour les Nations Unies, qui utilisent actuellement six langues officielles, le choix de l'une des langues existantes ou la création d'une nouvelle langue pour être utiliser dans tous ses forums signifierait un avantage considérable. Un tel pas a été déjà proposé depuis longtemps par de multiples groupes, depuis les espérantistes jusqu'à la Communauté Baha'ie Internationale elle-même. En plus de l'économie d'argent et de la simplification des procédures administratives, il contribuerait significa- tivement à l'avancée de l'esprit d'unité."

"Nous proposons la nomination d'une commission de haut niveau composée de membres venant de diverses régions et de diverses spécialités, incluant des linguistes, des économistes, des sociologues et des hommes venant des milieux de l'éducation et des moyens de communication de masse, pour commencer une étude soigneuse de la question d'une langue auxiliaire universelle et de l'adoption d'une écriture commune."

"Nous prévoyons, qu'inévitablement, le monde devra finalement adopter une langue auxiliaire et une écriture commune universellement reconnues pour l'enseignement dans les écoles à travers le monde entier, comme complément à la ou les langue de chaque pays. Le but est de faciliter le passage à une société globale par l'intermédiaire d'une communication améliorée entre les nations, d'une réduction des coûts administratifs pour le commerce, les gouvernements et ceux qui sont impliqués dans des entreprises globales, et par un renforcement général de relations plus cordiales entre tous les membres de la famille humaine."

"Cette proposition doit être prise à la lettre. Elle n'imagine en aucune manière le rejet d'une quelcon- que langue vivante ou culture."

En faisant cette proposition, nous désirons attirer l'attention sur le terme "auxiliaire". Les enseigne- ments baha'is estiment hautement et soutiennent la diversité culturelle, pas l'uniformité. C'est pourquoi nous n'imaginons pas actuellement l'imposition d'une seule langue à travers le monde entier. Nous préférerions voir les peuples et les nations conserver leurs langues et leurs dialectes en même temps qu'ils seraient encouragés à apprendre la langue universelle. Il est certain qu'une telle langue universelle doit être finalement enseignée, comme sujet d'étude obligatoire, dans toutes les écoles du monde. Mais cela ne doit limiter en aucune manière l'expression légitime de la diversité culturelle et linguistique.

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